Le magazine l'Usine Nouvelle publie sur son site un article consacré au développement du transport maritime à l'échelle monsiale pour acheminer les fleurs depuis leur lieu de production jusqu'aux marchés de consommations. Objectif : diminuer les coûts en alternative au fret aérien.
L'article peut être consulté ici .
L'occasion de rappeler que la Colombie est le 2ème exportateur mondial de fleurs coupées, avec notamment une production de roses qui s'étend sur plus de 2500 ha, derrière l'Inde (28 000 ha), la Chine (14 300 ha), l'Equateur (4 000 ha) mais devant le Kenya (2 160 ha).
Selon cet article, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement constituera le nerf de la guerre sur le marché mondial de la floriculture à l'avenir. Dans ce contexte, le fret maritime permet de diminuer de près de 50% les coûts de transport.
Une nouvelle donne qui oriente aussi les recherches sur une meilleure conservation des fleurs, ou s'intègre totalement à la démarche d'innovation dans la chaîne de valeur des plantes horticoles : exemple en Israël avec la conception d'une nouvelle offre de plantes pérennes (ex : le Gaura) élaborées par le centre recherche Volcani Center, mises en repos végétatif, vendues racines nues mais feuillues, prêtes à s'installer chez le client final à son arrivée à bon port comme une herbacée, avec possibilité de "programmer" sa reprise après transport.