Horticulture générale : Impact de la production de roses au Kenya

Impact de la production de roses au Kenya Horticulture générale
18 novembre 2011

Après notre dernier article sur le Kenya, nous vous proposons de revoir ce reportage diffusé dans le magazine envoyé sur France 2 en janvier 2009 : un autre point de vue sur l'impact social et environnemental de ces délocalisations pour ces salariés à 1 $ /jour.


A la suite de la publication de notre dernier article concernant le bilan carbone de la production de roses, retrouvez dans ce reportage de nombreux aspects méconnus de la production de roses au Kenya : les réalités économiques, sociales et environnementales de cette production, très discutables, méritent d'être connues bien au delà de quelques indicateurs officiels...

Ce reportage de Guillaume Pitron et Alexis Marant est introduit comme suit sur le site du magazine envoyé spécial :

"Vallée du rift, au centre du Kenya. A 2 300 mètres d’altitude, des gigantesques serres se côtoient le long d’une route défoncée qui encercle le lac Naivasha. A 80 kilomètres au sud de l’équateur, la région abrite l’une des plus vastes zones de production de roses au monde.

La floriculture est le nouvel eldorado du Kenya, le premier fournisseur de roses de l’Europe. En 2007, les fleurs représentaient 45% des exportations du pays, pour un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars. Rares sont pourtant les consommateurs français à se douter que quelques roses achetées au marché ont été cueillies 48 heures plus tôt dans les hauts plateaux de l’Afrique de l’est…
Lodges somptueux, réserves animales, ensoleillement maximum : le cadre de la « vallée des roses » est digne d’une carte postale africaine. Et pour 50 000 Kenyans accourus des régions les plus pauvres du pays, cette province est synonyme de "vallée du bonheur", une opportunité unique d’échapper à la misère.
Une chance qui comporte aussi ses revers. Les conditions de travail sont souvent décriées, les faibles salaires critiqués. Les impacts sur l’environnement suscitent également la controverse… Pour nombre d’employés entassés dans les bidonvilles autour des serres, les fleurs de l’espoir sont surtout les fleurs de la désillusion. "